SCULPTURE,۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰ ANTIQUE..۰۰۰۰۰۰۰ MUS. DE NAPLES VÉNUS CALLIPIGE. On rapporte que deux jeunes filles de Syracuse, ne pouvant savoir laquelle des deux possédait le plus de beauté, dans une partie du corps qu'il est difficile de bien voir soimême, avaient pris pour juges deux jeunes gens qui devinrent épris des charmes qu'elles montrérent à leurs yeux, et les épousèrent. Elles reçurent alors le nom de Callipiges (belles-fesses). Ayant par la suite possédé de grands biens elles en employèrent une partie à faire construire, à Vénus, un temple où la déesse porta le surnom qu'avaient mérité ces jeunes filles. Cette statue, autrefois dans le palais Farnėse, est maintenant au Musée de Naples. Il y en avait anciennement une copie, dans le grand jardin de Dresde. Elle fut brisée lors du siége de cette ville par les Prussiens, en 1745. Il en existe une autre dans les jardins de Versailles. Une troisième de petite proportion avait été, sous Louis XIV, placée dans les jardins de Marly. Exécutée en marbre par un sculpteur nommé Goy; cet artiste, ayant ensuite pris l'état ecclésiastique, devint curé de Sainte-Marguerite de Paris; il demanda alors et obtint par l'entremise de la reine, femme de Louis XV, la permission de placer sur certaines parties de la statue, une légère draperie, qui offre une anomalie assez contrastante avec la pose de la statue. Cette copie est maintenant placée aux Tuileries, dans une des niches du pavillon du milieu, du côté du jardin. Haut., 5 pieds. SCULPTURE, ۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰۰ ANTIQUE. NEAPOLITAN MUSEUM. VENUS CALLIPYGE. It is recounted that, in former times, two young girls of Syracuse, unable to decide which of them was the most perfectly formed, in a part of the body which it is difficult to see with one's own eyes, took for judges two youths, whe became enamoured of their charms, and married them : upon this the two young beauties received the name of Callipyga. The story goes on to say, that having in process of time come to the possession of great wealth, they employed a part of it, in building a temple to Venus, under the name which they had themselves borne. This statue was formerly in the Farnese palace, and it is now in the Museum of Naples. There was a copy of it in the great garden of Dresden, which was broken in the siege of that town by the Prussians, in 1745; and another, in the gardens of Versailles : a third, of marble, and of reduced size, was placed, in the time of Louis XIV., in the gardens of Marly. This last was the work of a sculptor named Goy, who afterwards embraced the clerical profession, and became curate of Ste. Marguerite's, in Paris; on assuming the ecclesiastical babit, he solicited and obtained, through the queen, wife of Louis XV., permission to cover the nudity of his statue with a light drapery, which forms a singular contrast with the attitude of the figure. This copy is now in one of the niches of the central pavilion of the Tuileries, on the side of the garden. Height, 5 feet 4 inches. |