La Philosophie positive: revue, Volumen7

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G. Baillière, 1870
 

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Página 178 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l'Europe, ou bien qui fût utile à l'Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime
Página 51 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.
Página 382 - De là vient que, par une prérogative particulière, non seulement chacun des hommes s'avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les hommes ensemble y font un continuel progrès à mesure que l'univers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des hommes que dans les âges différents d'un particulier.
Página 262 - Agriculturae non student ; majorque pars eorum victus in lacte, caseo, carne consistit ; neque quisquam agri modum certum aut fines habet proprios ; sed magistratus ac principes in annos singulos gentibus cognationibusque hominum qui una coierunt, quantum et quo loco visum est agri attribuunt atque anno post alio transire cogunt.
Página 55 - Mais encores que mon feu père de bonne mémoire Grandgousier eust adonné tout son estude à ce que je...
Página 382 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Página 50 - Qui le induict à ce faire ? Quel est l'espoir de son estude ? Quel bien prétendil? Rien plus qu'un peu de mouelle.
Página 50 - Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle devotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Página 66 - Eh ! de quel droit encor l'innocente Guinée A nous livrer ses fils est-elle condamnée ? Quoi ! sous un joug de fer un despote inhumain Tient le nègre arraché de son pays lointain ? Sur des tables d'airain, on marque à ces victimes Le nombre de leurs coups, ou plutôt de nos crimes ; Nous voyons sans pitié des mères dans les pleurs Allaiter leurs enfants qui ne sont pas pour elles ; La beauté se flétrit sous nos verges...
Página 54 - Mais qu'arrive-t-il? très peu de lecteurs ressemblèrent au chien qui suce la moelle. On ne s'attacha qu'aux os, c'est-à-dire, aux bouffonneries absurdes, aux obscénités affreuses dont le livre est plein.

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