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Dragter fra den ældre Broncealder.

Illustreret Tidende

1872, Kjøbenhavn.

De Danskes Kultur i Vikingetiden. Fra Videnskabens

Verden, Kjøbenhavn 1873.

La civilisation Danoise à l'époque des Vikings. Mémoires des Antiquaires du Nord 1878-1879, Copenhague. Sur l'âge du bronze. Compte rendu de la 5. session du Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Bologne 1873.

Sur l'origine des peuples des dolmens, Sur l'orgine de l'âge du bronze etc. Compte rendu de la 6. session du Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Bruxelles 1873.

Sur les deux âges de la pierre, Sur les premiers habitants de la Scandinavie, Sur l'âge du bronze. Compte rendu de la 7. session du Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Stockholm 1874. Sur l'anthropophagie, Sur les gravures de l'âge du renne, Sur la division de l'âge de pierre. Compte rendu de la 4. session du Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Copenhague 1875. Tale ved det Kgl. Nordiske Oldskriftselskabs halvtredsindstyveaarige Stiftelsesfest. Aarbøger for nordisk Oldkyndighed og Historie 1875, Kjøbenhavn.

Cinquantième anniversaire de la fondation de la Société Roy. des Antiquaires du Nord. Mémoires de la Société Roy. des Antiquaires du Nord 1875, Copenhague.

1876-1885.

Om Bevaringen af de fædrelandske Oldsager og Mindesmærker i Danmark. Aarbøger for nordisk Oldkyndighed og Historie 1877, Kjøbenhavn.

La conservation des antiquités et des monuments nationaux. Mémoires de la Société Roy. des Antiquaires du Nord 1877, Copenhague.

On the preservation of national antiquities and monuments in Denmark. Proceedings of the Society of Antiquaries of London 1879, London.

Trouvailles de l'âge du bronze. Compte rendu de la 8. session du Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Budapest 1877.

Nordens Forhistorie, efter samtlige Mindesmærker. Nordisk Tidskrift för Vetenskap, Konst och Industri, Stockholm 1878.

Die Vorgeschichte des Nordens nach gleichzeitigen Denkmälern. Hamburg 1878.

Fra Steen- og Bronzealderen i den gamle og den nye Verden. Aarbøger for nordisk Oldkyndighed og Historie 1879, Kjøbenhavn.

Des âges de pierre et de bronze dans l'ancien et le nouveau monde. Mémoires de la Société Roy. des Antiquaires du Nord 1880, Copenhague.

Nordens Forhistorie, efter samtidige Mindesmærker. Kjøbenhavn 1881.

The industrial arts of Denmark from the earliest times to the danish conquest of England. London 1882.

Om Ordningen af arkæologisk-historiske Museer i og udenfor Norden. Nordisk Tidsskrift för. Vetenskap, Konst och Industri, Stockholm 1884.

COUP D'EIL SUR L'HISTOIRE DE LA MONNAIE EN DANEMARK, DE 1241 À 13771),

par P. HAUBERG,

Attaché au Cabinet Royal des Médailles.

Traduit par E. Beauvois.

Bien différentes des autres monnaies danoises du moyenâge sont celles du groupe communément appelé: monnaies de guerre civile, pièces de peu d'apparence et de valeur, souvent en pur billon, pourvues assez rarement d'inscriptions, mais le plus souvent de très simples marques ou figures.

Ces monnaies forment la clôture du plus ancien système de monnayage, dans lequel on comptait par mark, ære, œrtug et penning, et appartiennent à la plus triste période de l'histoire de Danemark. Ce sont des preuves claires et précises de la profonde décadence du royaume, correspondant exactement à la complète désorganisation qui régnait partout en Danemark, avant que Valdemar Atterdag (le Restaurateur) en réunît les débris. Dans cette malheureuse situation du royaume à la fin du XIIIe et dans la première moitié du XIVe siècle, la population était tombée dans une profonde misère; les terres et les domaines étaient entre les mains d'engagistes

1) Résumé d'un mémoire publié par l'auteur dans les Aarbøger for nordisk Oldkyndighed og Historie, 1884, p. 217-344, sous le titre de Danmarks Myntvæsen og Mynter i Tidsrummet 1241-1377 (Le monnayage et les monnaies du Danemark dans la période de 1241 à 1377).

étrangers, et les Hanséates surent bientôt accaparer avec habileté et audace toutes les branches du commerce. Les monnaies étrangères affluaient dans le pays, tandis que les pièces danoises se détérioraient au point d'être refusées non seulement par les étrangers, mais encore par les Danois; enfin le monnayage cessa en Danemark et ne fut vraiment repris qu'au commencement du XVe siècle.

L'altération des monnaies avait déjà lieu pendant les troubles intestins qui désolèrent le Danemark après la longue captivité du roi Valdemar le Victorieux (1202–1241), et les malheureuses guerres qui s'ensuivirent. Il y en a un témoignage parlant dans une lettre de 1231 écrite par l'archevêque du Lund, Uffo, au pape Grégoire IX et relative à la dîme payée par le Danemark au Saint-Siège. »Nous n'avons pu«, y est-il dit, »réunir cette somme qu'au prix de grands sacrifices; nos ennemis possédant notre or et notre argent, pour la perte de leurs âmes, nous avons été forcés de faire fondre notre monnaie de billon pour en extraire les parties d'argent, qui y sont mêlées «. Il ressort de la désignation de la monnaie du pays comme billon quelle mince valeur elle avait alors.

Les tristes événements qui affligèrent le Danemark après la mort de Valdemar II le Victorieux, en 1241, pendant les querelles de ses fils, exercèrent bientôt leur pernicieuse influence sur le monnayage national, que l'on s'efforça en vain de remettre sur pied. En 1251, le roi Abel (1250-1252) imposa à cet effet sur chaque charrue une contribution de 1 ore penning (c'est-à-dire d'un huitième de marc monnayé), dont personne ne devait être exempt; mais sans résultat, et depuis, le monnaie baissa tellement de prix que l'archevêque de Lund, Jacob Erlandsen, intéressé à la monnaie de Skanie, se plaignit de cette altération en 1257 dans ses démêlés avec le roi Christophe I (1252-1259). Ce monarque dut établir la même imposition que son frère Abel, mais il ne réussit par mieux à remédier au mal.

Sous Erik Glipping (1259-1286), la valeur des monnaies resta passablement fixe. Le roi s'intéressait particulièrement à leur amélioration, et il voyait clairement les inconvénients du système d'alors, où il n'y avait pas d'unité commune pour les monnaies du Danemark; celles de ses provinces skanienne, sélandaise, jutlandaise et slesvigoise, différaient mutuellement de valeur. Cette circonstance tenait à l'ancienne et héréditaire différence des poids et mesures dans ces provinces, et était par conséquent fort gênante pour le commerce du pays. Le roi Erik, voulant donc établir l'unité monétaire, rendit en 1284 une ordonnance portant que, à l'avenir, les monnaies de la Sélande et du Jutland, auraient la même valeur. Il alla encore plus loin: deux ans plus tard, en octroyant au duc de Slesvig, Valdemar, le droit de frapper monnaie, il réserva expressément que les pièces de ce duché seraient de même valeur que celles du Jutland et de la Sélande. Mais sa mort violente arrivée peu après et la décadence qui s'ensuivit, empêchèrent le maintien de cette disposition, et la diversité, en fait de valeur monétaire, continua de régner dans les différentes provinces.

Pendant les luttes d'Erik Menved (1286-1319) avec les meurtriers de son père et l'archevêque de Lund, Jens Grand, le monnayage national subit une crise des plus funestes. Les régicides proscrits avaient en effet fondé des ateliers monétaires dans les châteaux de Hjelm et de Hunehals (en Halland); là, il firent frapper par quelques maîtres monnayeurs royaux, dont ils s'étaient emparés, de grandes quantités de pièces, imitées des anciennes monnaies du royaume ayant cours, et pourvues des mêmes marques et inscriptions, mais de si mauvais aloi, qu'elles n'avaient que peu de valeur. Ces mauvaises monnaies furent partout mises en circulation par les adhérents des proscrits et supplantèrent les bonnes. Les ateliers de Hjelm et de Hunehals cessèrent de fonctionner en 1295, mais les finances

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