A L'AUBE, en plein Printemps, quand l'amandier fleu ronne, Quand l'air tiède, embaumé des senteurs du jardin, Se berce à la croisée ouverte, où le jasmin Son plus secret parfum à ton songe abandonne ; Dis, n'entends-tu jamais la chanson monotone Il vole aux bois lointains. Sa note effleure à peine De l'aurore amoureuse, à l'approche du jour. Et moi, chanteur aussi, je vais où Dieu me mène, THEOPHILE MARZIALS. |