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by which reference to the text and plates is facilitated. The table of dates and titles is especially worthy of remark, and will prove most useful to all students of the history of the period. By its means we are enabled to fix the exact year to which each medallion is to be ascribed, the dates A.D. of the successive consulships, tribunitian powers, imperatorships, &c., of each emperor being given in chronological sequence.

We cannot conclude this review without a short notice of the magnificent series of plates which accompanies this luxurious catalogue. These are sixty-six in number, each plate containing at least three medallions executed in the best style of the autotype process, with which our readers are already familiar from the plates of Syracusan coins lately published with Mr. Head's treatise, which forms part of the present volume of the CHRONICLE. The great majority of the medallions are photographed from casts made from the original specimens, the remainder are from drawings by Miss Godsall; and however much we may regret that they are not all photographed from casts, yet we cannot refrain from allowing the artist all due praise for the fidelity with which she has reproduced the characteristic traits of the originals. It is unfortunate nevertheless that the finest specimens, the immense value of which has doubtless rendered the editor unwilling to submit them to the process of casting, will not compare, as represented on the plates, with those of lesser value and poorer preservation which have been reproduced mechanically, without the intervention of a modern interpreter. A comparison between Plates III. and IV. will suffice to exemplify our meaning. We trust that in the catalogue of the large brass coins, which we doubt not will follow in due course of time, some means may be found to remedy this defect, which is in our opinion the only one which detracts, in any serious degree, from the value of the work.

We could indeed have wished that the preface to the work had contained some short account of the light in which these medallions are to be regarded, whether as coins, medals, trialpieces of engravers, or legionary insignia; and had also explained the cause why some of the pieces, usually classed by collectors as medallions, are excluded from the catalogue, which commences abruptly with the reign of Domitian. References to Eckhel and other writers, by whom the symbolism of the more interesting types has been explained, would also, we think, have enhanced the value of the catalogue without materially increasing its bulk. These are, however, but questionable desiderata, and we heartily commend the catalogue to our readers as at once both excellent and cheap.

XIII.

EXPLICATION D'UN DIDRACHME INÉDIT DE LA VILLE D'ICHNAE (MACÉDOINE).

APPENDICE.

LES feuilles de ce mémoire étaient déjà sous presse, lorsque j'ai reçu-malheureusement trop tard pour les insérer à leurs places respectives-communication de deux médailles inédites, conservées actuellement au Cabinet National de France, médailles qui, je ne sais trop comment, avaient échappé à mon examen et dont la première, surtout par la complète nouveauté de son type-devra, je pense, intéresser tous ceux qui s'occupent de cette classe de monnaies.

Je m'empresse de les faire connaître dans cette note supplémentaire, en priant le lecteur de vouloir bien les ajouter, par la pensée, à la liste de celles qui ont été décrites plus haut (p. 206) et que j'ai cru devoir attribuer à la ville de Dicaea ou Dicaeopolis de la Thrace.

1. Obv.-Bœuf debout, à droite, se retournant à gauche et se grattant la tête avec le pied droit de derrière au dessus, on lit le mot AIKA en caractères archaïques.

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Rev.-Aire creuse et profonde, divisée en quatre compartiments égaux par deux larges barres formant la croix. AR. Mod. 8 de Mionnet; poids, 2.65. Cabinet National de France; très-belle conserv.

A

2. Obv.-Tête d'Hercule couverte de la peau de lion, à droite; l'œil est de face et la barbe figurée par une

infinité de globules; le tout entourré d'un grenetis très-saillant.

Rev. Sans légende. Tête de bœuf avec le cou, à gauche; dans un carré creux peu profond. R. Mod. 5 de Mionnet; poids, 7-27. Cabinet National de France (collect. de Luynes). Conservation superbe et d'un style, relativement, très-bon.

J'ai montré, en son lieu, par des preuves, à ce que je crois, suffisamment valables et appuyées, d'ailleurs, sur des textes irrécusables, qu'il fallait si l'on veut tenir compte des données qui s'en dégagent-admettre forcément l'existence de deux villes ayant, chacune, porté le nom de Dicaea: l'une, située dans la Thrace près du Lac Bistonis, l'autre, dans la Basse Macédoine; et que, par conséquent, il y avait nécessité absolue, au double point de vue de la géographie et de la numismatique, d'établir, entre elles, une importante distinction.

Il n'est donc pas, d'après cela, inutile que j'indique, en peu de mots, la raison, selon moi, décisive qui me porte à attribuer la médaille ci-dessus décrite sous le numéro 1 à la première plutôt qu'à la dernière de ces deux villes; bien que, pourtant, le style comparativement très-soigné de la pièce en question, la forme particulière

de son carré creux, son poids, bref tous ses caractères intrinsèques ou extrinsèques sembleraient, de prime abord, la rapprocher davantage de la fabrique macédonienne que de celle de la Thrace.

Cette raison, la voici :

Si, après avoir, au préalable, pris la peine de relire et de peser, sans idée préconçue, les divers arguments qui ont été émis à ce sujet, on ne refuse pas de reconnaître, avec moi, qu'Ichnae et Dicaea de Macédoine ne constituent qu'une seule et même ville sous deux noms différents,en d'autres termes, si le nom de Dicaea a remplacé—à une époque que nous ne pouvons préciser-celui, évidemment plus ancien, d'Ichnae, comme il est certain que la petite médaille qui nous occupe dénote, par son genre de travail, qu'elle a dû précéder-de 30 ou 40 ans au moins le didrachme d'Ichnae (objectif de ce mémoire), il s'ensuit inévitablement qu'elle ne saurait avoir été frappée ailleurs que dans la Thrace, attendu qu'au moment de son émission, c'est à savoir vers le commencement du Ve siècle avant J.-C. (date qu'on peut, selon toutes probabilités, lui assigner), la ville d'Ichnae signait ИOAИXI, et n'avait point, par conséquent, encore changé de nom.

Cette médaille intéressante me suggère plusieurs remarques que je demande la permission de consigner.

Le type du Bauf se grattant la tête avec le pied droit de derrière n'est point du tout-ainsi que, peut-être, on serait tenté de se l'imaginer-un type banal ou commun, bien que, pourtant, il soit loin d'être nouveau dans la numismatique: or, c'est précisément parce qu'il a un caractère de physionomie sui generis et parce qu'on ne le rencontre pas souvent, qu'on pourrait-en procédant par voie d'analogie ou de comparaison-s'en servir, dans

une certaine mesure, à l'effet de classer d'autres monnaies anépigraphes dont l'attribution demeure encore plus que douteuse ou tout au moins très-incertaine.

C'est ainsi pour ne citer que cet exemple qu'un antiquaire français, Édouard de Cadalvène,' en donnant à Érétrie de l'Eubée une petite médaille de son cabinet, munie de ce même type et qui, par bonheur, était accompagné de l'inscription archaïque ER, c'est ainsi que cet habile numismatiste a fourni à ceux qui l'ont suivi, plus tard, le moyen du restituer à cette ville Euboëenne un certain nombre de monnaies mal à propos classées à des localités qui, par le fait, n'y avaient aucun droit. Grâce à lui, on n'a pas tardé à reconnaître qu'un précieux tétradrachme gravé dans le Musée Hunter (Pl. xxviii. No. 20), aussi bien que quelques autres pièces de même espèce, mais de plus petit module, décrites par Mionnet, que ces pièces, dis-je, attribuées d'abord à Gortyne, puis à Élyrus de l'Ile de Crète (Mionnet, Suppl. iv. p. 318, Nos. 150, 151, 152), n'offraient, en réalité, aucun des caractères qui distinguent si particulièrement la fabrication crétoise, et qu'il fallait, en conséquence, les rendre à Érétrie, dont, au reste, elles portent la lettre initiale, E ou ш.

2

1 Rec. de Méd. Gr. inéd., p. 216, No. 2; Pl. III. fig. 15.

J'en dirai autant des trois petites pièces d'argent que le même Mionnet avait d'abord classées à Athènes par cela seul qu'elles y avaient été trouvées et que, plus tard, il crut devoir donner à Elyrus à cause, sans doute, du symbole du polype qui figure au revers. Il est évident pour moi-et je ne suis pas le seul de cet avis-que ces trois petites médailles n'ont rien à démêler avec le monnayage crétois et qu'elles doivent, comme celles dont je viens de parler, être restituées à Éretrie. (Voy. Mionnet, tom. xii. p. 113, Nos. 16, 17, 18; Suppl. iv. p. 318, Nos. 147, 148, 149.)

De son côté, M. le Baron de Prokesch-Osten, dans son opuscule intitulé "Nichtbekannte Europaisch-Griechische Münzen," p. 94, No. 1, Pl. III. fig. 52, a publié une médaille d'argent

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