La Revue blanche, Volumen14

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Alexandre Natanson
Revue blanche, 1897
 

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Página 20 - Cette unité consiste en : un nombre (ou rythme) de voyelles et de consonnes qui sont cellule organique et indépendante. ...L'unité du vers peut se définir encore : un fragment le plus court possible figurant un arrêt de voix et un arrêt de sens.
Página 31 - Quelle nouvelle horreur me racontez-vous ? Quelle est encore cette histoire de service militaire ? Depuis que j'ai eu l'âge de 26 ans, ne vous ai-je pas envoyé, d'Aden, un certificat prouvant que j'étais employé dans une maison française, ce qui est une dispense, — et, par la suite, quand j'interrogeais maman, elle me répondait toujours que tout était réglé, que je n'avais rien à craindre. Il ya à peine quatre mois, je vous ai demandé dans une de mes lettres, si l'on n'avait rien à...
Página 19 - Ce qu'on prend pour un mont est une hydre ; Ces arbres sont des bêtes ; Ces rocs hurlent avec fureur ; Le feu chante ; Le sang coule aux veines des marbres.
Página 22 - Pour nous qui considérons, non la finale rimée, mais les divers éléments assonancés et allitérés qui constituent le vers, nous n'avons aucune raison de ne pas le considérer comme final de chaque élément et de le scander alors comme à la fin d'un vers régulier. Qu'on veuille bien remarquer que, sauf le cas d'élision, cet élément, l'e muet, ne disparaît jamais même à la fin du vers ; on l'entend fort peu, mais on l'entend. » Il a fallu citer ce passage pour montrer combien l'analyse...
Página 36 - Ne vous laissez jamais amputer. Faitesvous charcuter, déchirer, mettre en pièces ; mais ne souffrez pas qu'on vous ampute. Si la mort vient, ce sera toujours mieux que la vie avec des membres de moins.
Página 14 - M mo de B. doit penser que Banti a une maîtresse ou plusieurs femmes et trouve celles de sa société ou trop tristes ou trop assujettissantes. Je crois (moi écrivain) qu'elle regarde Banti comme un homme qui ne veut pas l'avoir, qu'elle a aimé Banti, que peut-être elle l'aime encore, qu'elle lui a fait (je ne sais si c'est avec intention formelle) à peu près toutes les avances que comporte son caractère, et que, voyant Banti reculer pour ainsi dire, elle aura essayé de se vaincre, que, n'ayant...
Página 36 - Mes mains ne peuvent rien tenir. Je ne puis, en marchant, détourner la tête de mon seul pied et du bout des béquilles. La tête et les épaules s'inclinent en avant, et vous bombez comme un bossu. Vous tremblez à voir les...
Página 7 - BANTI * 3 avril 1811. Le 3 avril 1811, me promenant à Monceau, je rencontrai l'aimable Banti, rêvant seul, au milieu des bosquets. Je le trouvai plus pensif qu'à l'ordinaire. Il parut d'abord fâché de me trouver sur son chemin, mais sortant peu à peu de sa rêverie, il m'en confia le sujet et, me priant d'y songer, il me proposa la question suivante : Dois-je ou ne dois-je pas avoir la duchesse ? Je lui promis de répondre à sa demande et, comme je m'intéresse à lui, je vais essayer de mettre...
Página 32 - J'attends des nouvelles de votre enquête au sujet du service militaire; mais, quoi qu'il en soit, je crains les pièges et je n'ai nullementenviede rentrer chez vous à présent, malgré les assurances qu'on pourrait vous donner. D'ailleurs, je suis tout à fait immobile et je ne sais pas faire un pas. Ma jambe est guérie, c'est-àdire qu'elle est cicatrisée : ce qui d'ailleurs s'est fait assez vite et me donne à penser que...
Página 9 - ... hommes, nous pensons qu'elle croit (toujours sans bien se l'avouer à elle-même) que le bonheur est dans l'amour. Cette croyance est encore fortifiée, par la curiosité, puisqu'il est probable qu'elle n'a jamais éprouvé l'amour, il nous semble qu'elle arrive seulement à la puberté (foutre avec plaisir d'âme et plaisir des sens réunis, jusqu'ici elle n'a guère eu que le plaisir des sens).

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