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Vereinigten Niederl. an der andern seiten dazu bevolmächtigte dieses eigenhän

dig unterschrieben, und bekräfftiget.

So geschehen undt gegeben zu Zelle den 5 Augusti 1688.

III. TOETREDING VAN BRANDENBURG TOT DE GROOTE

ALLIANTIE TEGEN FRANKRIJK.

Comme Sa Maj. Impériale, le Roy de la Grande Bretagne, et les Seigneurs Etats-Généraux des Provinces-Unies des Pays-Bas ont souhaité que Sa Ser. Elec. de Brandenbourg voulut entrer dans l'Alliance faite entre Sa Maj. Impériale et les Seigneurs Etats-Généraux le 1 May 1682, de mesme que leurs Maj. le dit Roy de la Grande Bretagne et celuy d'Espagne y sont déjà entrés, afin de rendre par un mesme traité d'autant plus fortes et étroites les liaisons et interests entre les puissances alliées contre la France; Sa Ser. Elec. recevant avec plaisir les propositions avantageuses à la cause commune, a bien voulu satisfaire à ce désir de ses alliés et confirmer en mesme temps par son association au dit Traitté les Alliances particulières qu'Elle a faites avec les puissances susdites. Pour cet effet les ministres et plénipotentiaires du Roy de la Grande Bretagne et de leurs Hautes Puissances, ayant conféré sur cette affaire avec celuy de sa Ser. Elec. de Brandenbourg sont convenus, en vertu de leurs pouvoirs respectifs, de faire les déclarations suivantes.

Mylord Dursley, Envoyé Extraordinaire de Sa Maj. de la Grande Bretagne et les Sieurs Alexandre Schimmelpenning van der Oije, Seignr d'Engelenbourg, Grand Baillif de la ville et mayrie de Bois-le-duc et Grand Maitre des Levées de la dite mayrie, Jaques Baron de Wassenaar Duvenvoirde, Voorschooten, Veur etc., Grand Baillif et Grand Maitre des Levées de Rhynlande, du Corps des Nobles de la province de Hollande et Westfrise; Antoine Heinsius, Conseiller Pensionaire, Garde des sceaux et Intendant des Fiefs de la mesme province; Guillaume de Nassau, Seigneur d'Odijk, Cortgene etc., premier Noble et representant l'ordre de la noblesse dans les Etats de Zélande; Jean van der Does, Seigneur de Bergestein, Député de la noblesse aux Etats d'Utrecht; Jean Abraham de Schurman, Bourguemaitre d'Ylst et Député aux Etats de Frise; Gysbert Cuper, Bourguemaitre de la ville de Deventer, et Jean Vigilius van Heek, Sénateur de Groningen, Députez des Etats Généraux des provinces unies des Pays-Bas, aggrégent, associent et admettent Sa Ser. Elec. de Brandenbourg au dit Traité, qui a été conclu et signé le 12 May 1689 entre Sa Majesté Impériale et les Seigneurs Etats-Généraux dont le teneur s'ensuit: (Fiat insertio.)

Entrant au nom du Roy de la Grande Bretagne et des Seigneurs EtatsGénéraux à l'égard de Sa Sérénité Electorale de Brandenbourg, dans tous les engagemens, sans aucune reserve ou exception, dans lesquels ils sont entrés avec Sa Maj. Impériale, obligeant ainsi que par le présent acte ils obligent Sa Maj.

Britannique et leurs Hautes Puissances à l'entière et inviolable observation du dit Traitté selon sa forme et teneur envers Sa Ser. Elec., comme si elles l'avoient de nouveau ici stipulé et contracté avec Sa dite Ser. Electorale.

2. Le Sieur Wolffgang de Schmettau, Conseiller privé d'Etat de Sa Ser. Electorale et son plénipotentiaire au Congrès, ayant vu et examiné le traitté susdit, l'approuve et le ratifie, reçoit et accepte la dite association et aggréation au nom de Sa Ser. Elec., l'obligeant, ainsi que par le présent acte il l'oblige de l'observer et faire inviolablement observer aux mesmes conditions, garanties et obligations qui y sont portées et qui auront la mesme force que si elles étoient ici de nouveau stipulées entre les parties.

3. Et comme Sa Ser. Elec. de Brandenbourg entre ainsi, sans aucune réserve, dans tous les intérests de ses alliés, et qu'en mesme temps elle sacrifie par son zèle au bien de la Chrestienté et de la cause commune, toutes ses forces, en s'engageant d'employer la campagne prochaine contre la France toute son armée, qui est présentement en quartiers entre le Rhin, la Meuse et en Brabant; et outre cela de fournir à sa Maj. Impériale pour l'Hongrie six mille hommes, afin d'y porter par une bonne campagne ses affaires à une paix raisonnable; Sa Maj. Britannique et leurs Hautes Puissances, considérant que Sa Ser. Elec., par le motif du bien de la cause commune dégarnit ainsi et expose ses propres Etats, ont voulu luy donner des marques réciproques de leur affection et de leur intérest particulier qu'ils prennent à la conservation et seureté de Sa Ser. Elec. en concourrant par leur garantie à la défense de ses Etats contre tous les dangers qui leur pourraient survenir pendant cette campagne, afin qu'Elle ne soit réduite, par un principe naturel de sa propre conservation, de rapeller ses troupes au grand préjudice de la cause commune, pour cet effet Sa Maj. et leurs Hautes Puissances promettent par les présentes, qu'au cas que pendant la campagne prochaine quelque puissance que ce soit, voudrait entreprendre d'investir et attaquer les Etats de Sa Ser. Elec. situés dedans ou hors de l'Empire, sous quel prétexte que ce soit, que telle attaque sera prise comme faite envers Sa Maj. et Messieurs les Etats Généraux mesme, et qu'ils assisteront Sa Ser. Electorale contre de tels aggresseurs, non seulement du secours stipulé dans les alliances particulières, faites entre les dites puissances et Sa Ser. Elec., mais qu'ils employeront aussi conjointement tous les autres moyens les plus propres et les plus efficaces pour cette assistance, et qu'ils continueront de mesme jusques à ce que Sa Ser. Elec. soit restituée entièrement dans ses possessions et droits, et qu'elle ait obtenue satisfaction et réparation de tous les dommages qu'elle pourrait avoir reçue par telle invasion. Fait à la Haye ce vingtroisième de Mars 1691.

IV. OVEREENKOMST TUSSCHEN DEN KEURVORST VAN BRANDENBURG EN
DEN GOUVERNEUR-GENERAAL DER SPAANSCHE NEDERLANDEN,
DEN 6den SEPTEMBER 1690.

Ces Pays se trouvant exposés à une dévastation générale & au peril de la

perte de plusieurs places importantes après les accidents des battailles navalles & de Fleury, & ayant mesme sujet d'apprehender, que les François eussent fait passer une partie de leurs forces dans l'Empire pour y faire des progrès considerables, si l'on ne les eust pas arrestez par deça, & que d'ailleurs le corps qu'ils avoient destiné pour la Moselle estoit venu se joindre a l'armée, commandée par le Duc de Luxembourg, le Seigneur Gouverneur General de ces Pays au nom de sa Maj. Catholique, aussi bien que les Seigneurs Estats Generaux des Provinces Unies, & le Seigneur Prince de Waldecq, Generalissimé de leur armée, ont cru, que les seuls expedients pour prevenir des suites si préjudiciables, estoient de requérir le Seigneur Electeur de Brandebourg, de passer avec son armée en deça de la Meuze, afin de s'opposer aux desseins de l'ennemy, & donner le temps à l'armée des Seigneurs Estats, de se restablir & se remettre en estat de luy faire teste, ainsi qu'il a esté fait avec assez de succès; mais ayant esté consideré, que la France continue de maintenir ses forces principales en ces pays si avant, qu'elles surpassent en nombre celles de sa Majesté Catholique & desdits Estats ensemble; Il a esté trouvé convenir, tant pour éviter de retomber dans les inconvenients que l'on a prevenus jusques à présent, que pour le bien général de tous les alliés & de l'Empire, de requerir ledit Seigneur Electeur de vouloir rester avec son armée en deça du Rhin, pour agir & tenir ses forces unies à celles de sadite Majesté Catholique, & de leurs Hautes Puissances; à quoy son Altesse Electorale ayant bien voulu consentir pour la part, qu'elle prend aux interests de la cause commune & de tous les alliez, l'on est convenu des points & articles suivants.

Que tant que cette guerre durera, S. A. E. n'entrera en aucun traitté de paix, de treve, ou de neutralité avec la France; mais concurrera & agira en deça du Rhin & de la Moselle de concert avec leurs Maj. Catholique, et Britt. et L. L. H. H. P. en tout ce qui sera trouvé convenir à pluralité des voix pour le bien de la cause commune.

Qu'à cet effet S. A. E. maintiendra son armée sur le mesme pied, & au mesme nombre de vingt mille hommes, dont elle est composée à present, & qu'elle la fera rester, tant en hyver que pendant la campagne, en deça desdites rivières du Rhin & de la Moselle, pour se trouver plus en estat et plus à portée pour toutes les occasions qui se pourront presenter, sans pourtant prendre quartier dans les provinces de Gueldres ny de Limbourg, lesquelles sa Maj. Cath. reserve pour ses propres troupes, & son service particulier.

Que si la raison de guerre obligeoit à renforcer les armées du Roy Catholique & de l'Estat, qui agiront ou seront en quartier en deça de la Meuze, S. A. E. donnera ordre à ses generaux de donner l'assistance de troupes que le Seigneur Gouverneur General de ces Pays au nom du Roy, ou le Seigneur Prince de Waldecq, au nom des Seigneurs Estats Generaux, leur demanderont: Et il en sera usé reciproquement de la part du Roy, & de l'Estat à l'esgard de S. A. E., auquel effet les generaux de part & d'autre formeront une disposition par escrit, contenant le nombre & la forme de se donner lesdits secours reciproques.

Qu'en consideration de l'interest que S. A. E. souffre pour maintenir son armée hors de son pays, & dans les endroits cy-dessus, où les monnoyes battuës à ses coins ont beaucoup moindre evaluation qua dans son propre pays, il a esté convenu, tant de la part dudit Roy Cathol: que de celuy de la Grande Bretagne, & desdits Estats Generaux, que S. S. E. jouira tant que la presente guerre durera, d'une somme de quarante mille patagons, ou cent mille florins, monnoye d'Hollande, par mois, à payer regulièrement au bout de chaque mois, & à prendre & tirer en la forme suivante, sçavoir cinquante mille florins de ladite monnoye sur les contributions que sa Majesté Catholique tire de la France, vingt cinq mille florins de la part que L. L. H. H. P. P. tirent des mesmes contributions, & les 21000 florins restants à recevoir de sa Maj. Brit. & qu'a cette fin seront depechées des assignations sur les comptoirs desdites contributions pour lesdites 75000 florins, & donnés les Actes d'asseurance necessaires; mais en cas que les contributions de la France vinrent à cesser, on payera neantmoins regulierement à S. A. Elect les 40000 patagons mentionnez cy-dessus, chaqu'un selon sa quote part. De plus, comme cette armée sera employée contre la France, & pour la defense & seureté des Estats de l'Empire entre Meuze, Moselle & Rhin, & que par consequent l'Empereur & l'Empire ne sont pas moins interessez dans sa conservation & subsistence que les autres alliez, S. A. Electorale se trouve obligée de conditionner exprès que le secours, quoyque mediocre, qu'elle a tiré jusques icy des assignations de l'Empereur sur certains quartiers demeure in integro, & luy soit continué sans en rien retrancher.

Que par dessus ce ledit Seigneur Electeur jouira de la contribution qui luy a desja esté accordée du Duché de Luxembourg, & Comté de Chiny, & mesme S. E. au nom de sa Majesté, & pour autant que luy peut toucher, consentira, si les autres alliez en conviennent, que celle, qui se pourroit tirer à l'avenir des éveschez de Metz, Thoul & Verdun, & de la Lorraine, sera pareillement au profit de sa Serenité Electorale.

Que moyennant ces avantages Sa Serenité Electorale ne formera aucune autre prétension ultérieure à l'occasion de la présente guerre, & n'aura aucune part dans les contributions establies ou à establir à charge des sujets de France; mais qu'au contraire elles demeureront entierement & sans aucune reserve au profit de sadite Maj. Catholique, & desdits Seigneurs Estats Generaux, selon les conveniences faites entre eux à la reserve de ce qui a esté cy-dessus specialement & expressément accordée à Sa Serenité Electorale.

Ce present Traitté s'est fait entre S. S. Electorale d'une part, & son Excell: le Gouverneur General de ces pays d'autre, au nom de Sa Maj. Cath. dans la confiance que S. M. Imperiale l'aggréera; mais à condition expresse, que sa Majesté Britannique & lesdits Seigneurs Estats Generaux, chacun d'eux, entre respectivement dans les obligations avec sadite Majesté Catholique, selon la forme & manière portée par le present Traitté, en sorte, que sans la concurrence desdites Puissances, Sa Maj. Cath. demeurera sans obligation. Fait au Camp d'Esseringe prés de Nostre Dame de Lombeck, le 6 Septembre 1690.

V. INSTRUCTIE DOOR Z. M. VAN GROOT-BRITTANNIE, GEGEVEN AAN

DEN HR. VAN HEECKEREN, GAANDE WEGENS HAAR HO. MOG.

NAAR 'T HOF VAN DEN KEURVORST VAN SAXEN.

De voorn. Hr. van Heeckeren gaende naer Saxen, sal sijne reyse neemen over Hanover, ofte daer den Hartogh sigh soude moghen ophouden.

An't Hof van HooghGed. Hartogh gearriveert sijnde, sal, nae behoorlicke complimenten by de Ministers en daer sulx van vrught soude moghen wesen, sonderen en traghten te ondersoecken, ofte by S. F. D. eenige dispositie soude moghen wesen om sigh te begeven in de partye van de geallieerden.

En ingeval sigh daertoe eenige dispositie soude moghen ontdecken, sal alle devoiren aenwenden, ten eynde 't selve meer en meer moghen werden geaugmenteert.

De saecke soo verre gedisponeert sijnde, dat den Hged. Hartogh sigh in de goede partye genegen soude wesen te engageren, sal de gemelte Hr. van Heeckeren aen S. F. D. versoecken, om sigh mede te begeven in de alliantie tussen S. Keyz. Maj. en Haer Ho. Mo., aengegaen en waerinne S. Maj. v. Gr. Br. mede is ingetreden.

Dogh daertoe geen inclinatie bespeurende, sal de gem. Hr. v. Heeckeren aen S. F. D. voorslaen om met S. M. v. Gr. Br., Haer Ho. Mo. en andere geallieerden in naeder engagement tegens Vranckrijck te koomen op soodanige conditien als met den anderen overeengekomen sal kunnen werden.

Tot dien eynde sal hy Hr. v. H. Hoogstged. F. D. voorslaen om sijne troupes ofte het meerder gedeelte van dien, te doen overbrengen in de Spaense Nederlanden, om met dezelven tegens den gemeynen viant te ageren, en voor deselve moghen uytlooven, nae proportie van 't geen vóór desen in den jare 1689 by de Spaensen daervoor is betaelt, traghtende noghtans soo veel doenlick de uyt telooven somme te verminderen en de conditien favorabelder te maecken.

De gem. Hr. v. H. sal om S. M. ooghwit in desen te beter te bereycken, aen Hged. Hartogh moghen verspreecken soodanige conditien daerop door S. M. vóór desen is geinstrueert geweest, bestaende: 1o. omme S. F. D. te verseeckeren, dat S. M. door sijne goede offitien soo aen 't Keys. Hof, als by de Courfursten, en daer het verder noodigh sal sijn, sijne devoiren aenwenden en traghten uyttewercken, dat de negende Courfurstenplaetse op S. F. D. persoon ofte an desselfs huys werde gebraght, mits geschiedende met bewillinge van den Hr. Hartogh van Zel.

Ten anderen: dat S. M. met den staet ingevolgh van derselver Res. van 23 Martii 1679 sal concurreren en helpen besorgen, dat de successie van 't bisdom van Osnabrugge voor dese reyse in 't huys van Bronswyck continuere.

En ingeval dese negotiatie tot effect gebraght wert, sal hy Hr. van Heeckeren, om te betuygen S. M. welgevallen voor de conduite van S. F. D. ministers en anderen die daartoe vooonamelijck moghten hebben gecontribueert, vermoghen

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